En tant qu’architecte d’intérieur, mon travail consiste à envisager l’espace intime. Un mouvement inverse à la décoration puisqu’il tend à interroger le fondamental – ce qui survit sous les artifices du décor.

Un mouvement qui part de l’intérieur de soi pour définir un espace concrétisant notre utopie intime, rassurant, permettant de renouer avec l’essentiel, de mettre fin pour un temps à la déperdition de soi dans le grand monde des compromis.

Une proportion élégante, une bonne isolation, un éclairage adapté, un volume bien dimensionné, un matériau qui raconte son histoire, une qualité d’exécution sont autant d’aspects qui participent d’un espace contemporain où l’absence est maîtrisée, ou le vide n’est ni pauvreté ni froideur, mais bien place laissée au redéploiement de soi.

La certification PEB consiste à évaluer les performances de l’enveloppe d’un bâtiment et le rendement des systèmes permettant de le chauffer ou de le refroidir.

Le relevé et l’encodage de ces données permettent de quantifier l’énergie primaire – soit l’énergie effectivement prélevée à la planète – nécessaire à le maintenir à une température standard de confort toute l’année. Il s’agit donc véritablement de mesurer l’empreinte énergétique d’une unité d’habitation existante.

Obligatoire en cas de vente ou de location, le certificat PEB permet dès lors à l’acheteur ou au locataire d’avoir une vue d’ensemble sur les performances du bâtiment et, le cas échéant, d’envisager des pistes d’amélioration.